La méthode Simonton au service de l’Etre
La méthode Simonton s’apparente tout à fait à la sophrologie autant par sa philosophie que par les outils employés.
En effet, Carl et Stéphanie Simonton n’étaient pas sophrologues, mais ils ont redécouvert aux travers de leurs observations et de leurs expériences les principes de la sophrologie.
« Cette méthode a été développée à son origine pour les malades atteints de cancer en tant que soutien complémentaire aux traitements médicaux existants. Actuellement, elle est utilisée non seulement pour les personnes atteintes de maladies diverses mais aussi pour les personnes souhaitant rester en bonne santé. Elle s’adresse à l’être humain dans sa globalité, à son corps, son âme et son esprit intimement liés et interdépendants et qui forment un tout. »Inge Bergmeister
La philosophie de cette méthode
Elle est basée sur une prise de conscience et la recherche d’une meilleure qualité de vie, comprenant la joie et la douceur. Pour ce faire, les points importants sont:
1. Se centrer sur ce qui va et non sur ce qui ne va pas, sans s’attacher au résultat – Lâcher prise, intégrer vie et mort, santé et maladie.
2. Reconnaître ses besoins essentiels et chercher à les satisfaire – Valoriser et respecter ses propres limites et accepter la réalité.
3. Identifier ses émotions, développer une compétence émotionnelle – Reconnaître ses émotions et les croyances dont elles découlent et apprendre à les transformer.
La psycho-neuro-immunologie a démontré que le stress est défavorable à la santé. Si des émotions telles que la peur, le désespoir, le ressentiment, etc., peuvent créer un terrain propice au développement de tumeurs ou d’autres maladies, en revanche la joie, la recherche du bien-être à travers le calme, la paix, la douceur, la confiance et l’espoir peuvent enrichir une personne et influencer favorablement sa guérison et sa qualité de vie.
Cette méthode est fondée sur quatre axes principaux
1. Détente, relaxation et visualisation – Prendre contact avec son corps, trouver la paix intérieure, visualiser, imaginer les processus de guérison
2. Gestion du stress – Identifier les sources de stress et apprendre à les gérer plus efficacement
3. Emotions, croyances et certitudes – Reconnaître ses croyances malsaines et les transformer en croyances saines. Les peurs face à la maladie et à la vie en général, les révoltes, la culpabilité, la mésestime de soi sont des émotions issues de croyances ou de certitudes. La mise à jour de ces croyances malsaines puis leur transformation en croyances saines fondées sur la réalité permet de porter un regard différent sur les événements. Les ressentis émotionnels se modifient alors agréablement et offrent la possibilité de vivre plus sereinement.
4. Objectifs de vie – Définir sa ou ses raisons de vivre, donner un sens à la vie et établir un plan fixant des objectifs agréables atteignables sur 2 ans; cette façon de faire met en relief les éléments susceptibles d’amener de la joie dans sa vie tout en respectant un rythme adapté à chacun.
La méthode Simonton propose des outils pour (re)découvrir son être profond, ses aspirations, ses valeurs et vivre en accord avec soi-même dans un climat incluant la joie et la douceur. Se relier à sa nature profonde offre au corps la possibilité de fonctionner d’une manière plus naturelle et plus saine et peut influencer favorablement la guérison. Aux personnes en bonne santé, cette méthode propose un outil de prévention et de connaissance de soi, aux personnes malades, un chemin vers la guérison et à tous, une amélioration de la qualité de vie.
Un travail supplémentaire sur la mise à jour des valeurs personnelles et leur développement accompagne favorablement la recherche de son être profond.
Pourquoi agir sur nos émotions? Le dialogue corps-esprit:
Au cours de son histoire, la science avait identifié et étudié deux systèmes qui tissent des connections entre corps et esprit: le système nerveux et le système endocrinien. C’est assez récemment que le système immunitaire, qui joue un rôle prépondérant dans le maintien de la santé, a été mieux compris car il se compose de cellules qui parcourent l’ensemble de l’organisme et de médiateurs chimiques difficiles à localiser. Le maillage des liens entre la conscience (psycho), le système nerveux (neuro) et les mécanismes de défense de l’organisme (immunologie) est aussi complexe.
Au début des années 70, l’équipe de Carl Simonton avec son étude sur la survie des patients et deux chercheurs américains, Ader et Cohen, produisirent des travaux remarquables sur la psycho-neuro-immunologie. Cette discipline récente vise à mettre en lumière les interactions existant entre les pensées, les émotions, le psychisme et le corps physique dans le processus thérapeutique. Cette science étudie et démontre le lien très étroit existant entre les systèmes immunitaire, endocrinien et neurologique, les molécules, le fonctionnement psychologique ou la psyché (à voir!) et comment ces différents domaines sont étroitement reliés et dépendants les uns des autres.
Une certitude scientifique
Dans les plus grands laboratoires du monde et les universités les plus prestigieuses, on a pu démontrer clairement que le cerveau influence le système immunitaire et qu’à son tour, celui-ci agit sur le cerveau. Le Dr. Michael Irwin, directeur du centre de psycho-neuro-immunologie de l’Université de Los Angeles (UCLA) déclare: “le dialogue corps-esprit occupe désormais une place essentielle dans la compréhension de l’homme”. Le langage de ce dialogue biologique a été décodé. Il s’agit de petites molécules appelées neuropeptides qui sont libérées et capturées aussi bien par les cellules nerveuses que par les cellules immunitaires et endocrines.
Les scientifiques constatent que la psyché dialogue en d’incessants allers et retours avec le corps par d’innombrables messages. L’équilibre de l’organisme est dynamique et non statique, par conséquent, il doit s’adapter aux changements de son environnement. Stress, contraintes, peurs, douleurs, émotions agréables ou désagréables bousculent l’équilibre de l’organisme à un niveau très subtil, en deçà de la molécule et de la biochimie. On sait désormais que le stress négatif contribue à affaiblir ou à dérégler le système immunitaire et donc qu’il exerce une influence défavorable sur la santé. On a pu observer par exemple que des personnes sous stress chronique sont beaucoup plus sensibles au virus de la grippe que les autres.
Le corps, mémoire intelligente
Depuis la fin des années 80, des techniques sophistiquées, regroupées sous le nom d’imagerie fonctionnelle par résonance magnétique IRM, permettent de “voir” ce qui se passe quand le cerveau travaille sous différents modes: détente, stress, peur, prière, souvenir, émotion, etc. Grâce à cette technologie de pointe, il a finalement été prouvé de manière tout à fait scientifique ce que tant de savants et de chercheurs d’antan avaient pressenti ou découvert empiriquement sans pouvoir le démontrer d’une façon absolue. Le “cerveau émotionnel” (système limbique, hypophyse, hypothalamus) contrôle tout ce qui régit le bien-être psychologique et une bonne part du bien-être corporel. Mais ce cerveau émotionnel est extrêmement sensible et, par conséquent, vulnérable. Il peut entraîner des dysfonctionnements sérieux. La plupart des désordres émotionnels ont pour origine des expériences désagréables ou douloureuses vécues dans le passé. Ces expériences sont imprimées dans l’inconscient et influencent le ressenti, le comportement, l’état général de la personne. Le cerveau et le corps n’oublient rien. Les émotions non exprimées sont mémorisées, stockées, encapsulées et peuvent ressurgir à n’importe quel moment, même des années après l’évènement traumatique, provoquant malaise et maladie, voire la mort dans les cas graves.
La pensée créatrice
Le cerveau émotionnel est peu perméable au langage et à la raison. Il l’est beaucoup plus aux images, aux produits de l’imagination. Tout ce qui tourne en permanence dans la tête − images, pensées, sentiments − influence le rapport au monde, les humeurs, les émotions et sensibilise plus ou moins aux agents stressants, externes ou internes. C’est pourquoi la méthode Simonton utilise la relaxation, la visualisation, l’imagination, la pensée saine, etc.
En psycho-neuro-immunologie, la découverte la plus récente et la plus importante est celle du lien entre notre système nerveux et nos globules blancs (nos cellules de défense, aussi appelées lymphocytes); ceux-ci portent à leur surface des récepteurs nerveux directs qui répondent aux stimulations nerveuses, les neurorécepteurs. Grâce à ces neurorécepteurs, un message peut être transmis instantanément du cerveau à nos globules blancs, autrement dit aux mécanismes de défense de base de notre organisme.
Outre cette connexion neurologique à effets immédiats, il existe aussi un autre système aux effets plus lents et plus variables: le système endocrinien qui fonctionne par le canal des voies hypothalamo-hypophysaire et adrénalique. Par conséquent, le système nerveux et les substances chimiques libérées dans le flux sanguin par le système endocrinien provoquent la libération de diverses substances (corticoïdes et autres hormones actives) qui influencent l’activité cellulaire et le fonctionnement génétique. C’est à travers cette voie biochimique stable et continue que nos émotions, nos pensées et nos attitudes influencent directement l’activité de nos globules blancs.
Si l’on admet que des émotions telles que la peur, le désespoir, le ressentiment, etc., peuvent créer un terrain propice au développement de tumeurs, la joie, le bien-être et le calme, la douceur, la confiance et l’espoir peuvent enrichir une personne, influencer favorablement le cours de sa maladie et l’amener vers la guérison.
La Méthode Simonton permet de mieux comprendre comment influencer sa santé et la guérison et comment se donner les moyens d’y parvenir.
Source: http://universite-libre-des-valeurs.fr/index.php?id=decouverte0
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